Le marché immobilier français connaît un regain d’activité en 2025 après une année 2024 difficile. Les prix de l’immobilier ancien ont baissé, rendant l’achat plus accessible, tandis que les taux de crédit favorables et les politiques gouvernementales stimulent l’intérêt des acheteurs.
Qu’est-ce qui pousse réellement les Français à se précipiter sur le marché ? Quels compromis sont-ils prêts à faire pour devenir propriétaires ? Découvrez comment les dynamiques régionales et les tendances du marché locatif influencent ce phénomène fascinant !
Reprise du marché immobilier : un nouveau souffle en 2025
Après une année 2024 marquée par des difficultés, le marché immobilier amorce 2025 avec une dynamique positive. Au premier trimestre, les prix de l’immobilier ancien ont baissé de 1,7 % sur un an, offrant ainsi des opportunités aux acheteurs. Cette baisse des prix, combinée à des taux de crédit attractifs à 3,19 %, améliore la capacité d’emprunt des ménages.
Les futurs propriétaires sont plus nombreux à envisager l’achat sans prêt, avec seulement 63 % d’entre eux souhaitant recourir à un financement, soit une baisse de 8 points en un an.
Pourquoi les acheteurs font-ils des concessions ?
Face à la difficulté d’accéder à la propriété, de nombreux acheteurs sont prêts à faire des concessions sur des critères autrefois jugés essentiels, tels que la présence d’un extérieur, le calme ou la superficie. Cette tendance s’explique en partie par la baisse des taux de crédit, qui atteignent 3,19 % en février, leur niveau le plus bas depuis deux ans. Ces conditions favorables augmentent la capacité d’emprunt des ménages.
Par ailleurs, le recours aux prêts immobiliers diminue, avec seulement 63 % des futurs propriétaires souhaitant un financement, soit une baisse de 8 points en un an.
Impact des politiques gouvernementales et dynamiques régionales
Les politiques gouvernementales, telles que l’élargissement du prêt à taux zéro et les incitations fiscales, stimulent le marché immobilier en facilitant l’accès à la propriété. Cependant, la hausse des frais d’acquisition et la réduction des aides à la rénovation freinent certains projets. Ces mesures influencent différemment les régions : en Occitanie, les prix/m² baissent de 2,1 %, tandis qu’à Toulon, ils augmentent de 5,4 %.
Les disparités sont également marquées dans les grandes villes. Par exemple, l’offre immobilière à Reims a augmenté de 15,5 %, alors qu’elle a diminué de 11,3 % à Saint-Étienne, illustrant des dynamiques locales contrastées.