Le marché immobilier ancien en France semble connaître un tournant décisif en 2025, avec une embellie notable marquée par une hausse de 8 % des transactions par rapport à l’année précédente. Cette dynamique est principalement soutenue par des conditions bancaires favorables et le retour en force des primo-accédants, bien que des disparités régionales persistent.
Qu’est-ce qui explique ces évolutions surprenantes ? Comment certaines villes comme Bordeaux et Montpellier se démarquent-elles ? Et quelles sont les perspectives pour les investisseurs locatifs ? Découvrez pourquoi 2025 pourrait être l’année de tous les changements dans le secteur immobilier !
Le marché immobilier en pleine embellie
Au premier trimestre 2025, le marché immobilier ancien en France affiche une nette amélioration, avec une hausse de 8 % des transactions par rapport à l’année précédente. Cette dynamique est principalement due à des conditions bancaires favorables, qui ont permis à davantage d’acheteurs potentiels d’accéder au crédit immobilier.
Les taux d’intérêt historiquement bas et les facilités d’emprunt ont particulièrement profité aux primo-accédants, renforçant ainsi leur présence sur le marché. Ces conditions avantageuses ont non seulement stimulé la demande, mais ont également renforcé la confiance des acheteurs dans un contexte économique globalement positif.
Pourquoi certaines régions s’en sortent-elles mieux que d’autres ?
Les disparités régionales sur le marché immobilier français sont marquées par des variations de prix et de volumes de transactions. Dans le Grand Est, les prix ont bondi de 11 %, tandis que l’ouest de la France a vu ses prix baisser, favorisant ainsi une dynamique de marché. À Bordeaux, les transactions ont augmenté de 12 %, malgré une baisse des prix de 4 %, et les surfaces vendues ont progressé de 18 %. Cette tendance est soutenue par les primo-accédants et les primo-investisseurs, qui profitent des conditions actuelles pour réaliser leurs projets immobiliers.
À Montpellier, le marché montre également une forte activité avec une hausse des transactions de 8 % et une baisse des prix de 7 %. Les primo-accédants y jouent un rôle crucial, tout comme les primo-investisseurs bien informés sur les opportunités et contraintes du marché. Ces dynamiques sont renforcées par la demande pour des biens proches des transports en commun et des services, illustrant comment les spécificités locales influencent les performances régionales du marché immobilier.
Les défis des investisseurs locatifs
Malgré la reprise du marché immobilier, les investisseurs locatifs restent en retrait. L’encadrement des loyers et les contraintes réglementaires freinent leur retour, limitant ainsi la rentabilité des investissements. Ces obstacles incitent certains propriétaires à vendre plutôt qu’à rénover leurs biens pour répondre aux normes énergétiques.
Pour revitaliser le secteur, Foncia propose de créer un statut spécifique de bailleur avec des avantages fiscaux. Cette initiative pourrait encourager les investisseurs à revenir sur le marché, offrant ainsi une nouvelle dynamique au secteur locatif tout en répondant aux besoins croissants en logements.